Texte écrit avant les élections fédérales
de 2003
Mes convictions écologistes découlent d'un souci
plus humains qu'esthétique: à mon avis, la sur-consommation
et la contamination des ressources naturelles menacent la
prospérité, et peut-être même la survie de l'humanité.
Une fois de plus, les plus pauvres seront les premiers à en subir
les conséquences, ici comme ailleurs.
L'engagement individuel est bienvenu...
L'engagement
individuel de chacun est important. C'est l'une des raisons pour
lesquelles je me déplace à vélo en ville (à voir:
penser
la région lausannoise à vélo (2002) et
CYCLIC,
l'Association pour la promotion du vélo dans la région
lausannoise, dont je suis co-fondateur).
Grand usager du train, je
n'utilise qu'occasionnellement la voiture, raison pour laquelle je
m'engage dans la coopérative d'autopartage Mobility,
dont je suis le responsable local (bénévole).
... mais ne suffit pas!
Dans ce domaine encore plus qu'ailleurs, il est
important de poser les jalons à long terme. Deux exemples:
|
Les pays qui auront
l'aménagement du territoire le moins dispersé et les
meilleures infrastructures de transports en commun pourront
limiter leur consommation de pétrole. Le jour où les
réserves seront épuisées, ils s'adapteront plus facilement. |
|
La contamination des
sols ne peut être évitée qu'en s'en tenant à des normes
strictes, et cela sur la durée. |
Dans certains cas, les incitations économiques
telles que les taxes peuvent être un bon moyen: si le pétrole
était aussi bon marché qu'au USA, nous en consommerions encore
plus. Dans d'autres domaines, les effets pervers prévalent: c'est le cas de
la taxe-poubelle, que j'ai combattue dans le canton, car
l'expérience montre que les gens brûlent leurs déchets ou les
jettent en forêt, ce qui est désastreux sur le plan écologique.
De plus, dans ce cas, cet instrument est antisocial et pénalise
trop les familles nombreuses.
Mais souvent, seules des normes sévères, par
exemple pour les constructions, et des investissements publics
importants permettent d'obtenir des résultats durables (par ex. le
catalyseur ou les infrastructures ferroviaires). A ce titre,
je suis particulièrement fier de m'être battu pour le
métro
M2, dans le cadre d'un mandat professionnel.
Pas d'écologie sans prospérité, pas de
prospérité sans écologie
Enfin, je ne crois pas aux théories
"croissance zéro" pour sauver l'environnement: seule une
société prospère peut penser au long terme. La Suisse en offre
une parfaite illustration: aussi longtemps que l'économie fleurissait,
jusqu'au début des années 1990, notre pays a accompli des progrès
environnementaux importants. Depuis, nous stagnons, et la régression
menace, par exemple sous la forme, à mon avis délirante, de l'initiative
Avanti.
RN, septembre 2003
|
|
Les
contenus de 2003
Pourquoi faire de la politique?
Elections 2003 - Pourquoi vouloir aller au Conseil national?
Europe
et international
Ecologie
et transport
Institutions
et territoire
Formation
supérieure et recherche
Economie,
fiscalité, finances et services publics
Assurances
les raisons qui m’ont poussé à être
candidat au Conseil national;
ce
que je compte faire à Berne si je
suis élu;
Cinq
raisons de voter Roger Nordmann
mes
9 colistières et 8 colistiers
sur la liste PS en 2003
|