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Roger Nordmann

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Article Europa - 2 décembre 2008

Bilatérales et crise financière: La Suisse n'est pas une île. Heureusement.

La crise financière agit comme un révélateur. Contrairement à ce que fanfaronnait la « classe financière », les banques suisses ne sont pas plus solides que leur congénères étrangères. L’Etat a aussi dû sauver la plus grande banque du pays, qui plus est en s’appuyant sur une banque centrale étrangère.

La Suisse n’est donc pas une île. A l’inverse de l’Islande, conduite à la faillite étatique par sa monoculture bancaire. Dans la situation actuelle, la Suisse a plus que jamais besoin d’être ancrée dans l’Europe. Au niveau de l’économie réelle, cette ligne vitale à une forme bien précise : les accords bilatéraux. Il serait suicidaire d’affaiblir l’économie réelle en coupant ce lien, au moment même où le moteur financier s’est noyé. Que l’UDC ne le comprenne pas est stupéfiant. Comment peut-on, en pleine récession, vouloir souffler la dernière bougie ? Il s’agit probablement des ultimes restes de la théorie blochérienne selon laquelle l’avenir économique de la Suisse passe prioritairement par un accord de libre-échange avec les USA.

Mais la crise enseigne aussi que des institutions politiques fortes sont nécessaires au niveau international. Il n’y a pas de globalisation économique durable sans globalisation politique. La Suisse a incroyablement bénéficié des efforts de coordination européenne pour la stabilisation du système financier. Sans le leadership des Européens ces dernières semaines, laquelle a entraîné les USA, et sans l’existence de l’euro, la catastrophe aurait été bien pire.

La Suisse devrait donc reconsidérer sa position. En participant et en apportant sa pierre à l’ouvrage, elle en renforcerait la solidité. Et accessoirement défendrait mieux ses intérêts qu’en se cantonant dans un rôle de gros paradis fiscal vulnérable et dépourvu de perspective. Comme le disait Bjork à propos de l’Islande, le temps est venu de se rapprocher de l’Union européenne. La première étape, c’est un oui le 8 février. La suite, c’est la réactivation de la demande d’adhésion à l’UE.

 

www.europa.ch 2 décembre 2008

 

 

  

 

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