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Lettre lecteur 24 Heures, 5 février 03 BCV: l'arrogance qui tue Par Roger Nordmann, 5 février 2003 Après avoir analysé les bilans de la BCV, j'ai publié dans l'hebdomadaire Domaine Public du 1 er février 2002 un article pour dénoncer les manipulations comptables de l'ancienne direction de la BCV. Par retour du courrier, l'établissement me menaçait de poursuites pénales dans une aimable lettre dont voici quelques extraits: « Vous insinuez que la banque aurait « ... dissous des réserves au profit du compte de résultats, avec pour effet de donner à l'observateur peu attentif l'image d'une situation financière améliorée ». » Cette accusation est grave car vous sous-entendez que la banque aurait falsifié ou arrangé ses comptes pour cacher sa situation réelle. De telles assertions sont intolérables et portent gravement atteinte à notre crédit. Tout au plus pourrions-nous comprendre que vous ne maîtrisez pas les règles comptables de base mais ceci ne vous affranchissait pas du devoir de vous renseigner — ne serait-ce que par honnêteté intellectuelle — avant de publier votre article. (…) » Compte tenu de ce qui précède, nous devons attirer votre attention sur le fait qu'outre les dispositions ordinaires du Code pénal, l'atteinte au crédit d'une banque est spécifiquement sanctionnée par la législation bancaire. Cette lettre, signée par M. Krähenbuhl, directeur général licencié mercredi dernier, et M. Herrera, porte-parole toujours en fonctions, donne une idée des moyens que cette équipe de voyous employait pour intimider la presse et cacher leurs forfaits. A bon entendeur. Roger Nordmann, Comité directeur du Parti socialiste vaudois, Lausanne 24 Heures, 5 février 03
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Contact: Roger Nordmann, Rue de l'Ale 25, 1003 Lausanne, Twitter @NordmannRoger 1.04.2017 |